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Créée en 2016, la compagnie Ces Gens-là est née du désir de porter sur un plateau de théâtre les imaginaires sonores associés aux musiques jouées par la violoniste et chanteuse. Tissant le fil de ses spectacles sur les paroles des chants ou un texte extrinsèque pour la musique instrumentale, la compagnie fait appel à différents metteurs en scène pour porter à l'image chaque univers esthétique, du hawaiian jazz à la musique de Schubert, de la musique de répertoire aux commandes à des auteurs compositeurs.
Découverte de styles musicaux, questions-réponses sur un bord plateau : chaque projet propose une relecture des musiques, un redéploiement de leur sens, et une proposition théâtrale en lien avec les arts du spectacle vivant. Marie Salvat y associe toujours des productions en direction du jeune public et des ateliers de médiation culturelle. Son axe de travail principal est de décloisonner la musique dite classique et de l’emmener ailleurs et surtout à tout le monde.
Ces gens-là, c’est une chanson de Jacques Brel qui dépeint le quotidien d’une famille de prolétaires vu de son point de vue de bourgeois catholique. Son ami Georges Brassens aimait d’ailleurs à l’appeler « le curé ». Brel y dénonce le racisme de classe, qui pointe du doigt ces gens-là, d’une classe sociale populaire, et qui finit par « chez ces gens-là, on ne s’en va pas ».
La musique classique, comme toute expression d’un patrimoine, est un marqueur culturel fort de reconnaissance et peut malheureusement servir à de l’entre soi. Avec la compagnie Ces gens-là, cette musique est prétexte à un motif plus grand : pouvoir diffuser le message fort que la sociologie nous apprend, le concept de la reproduction sociale des milieux socioculturels. Pour ce faire, la compagnie propose en lien avec les commandes et demandes de partenaires du champs social, médical ou artistiques des formes soit de concerts, soit de médiations culturelles, soit de spectacles.
création 2023 à la scène nationale de Blois:
OPéRATION M.A.U.R.I.C.E
M.oment M.usical A.utour des U.topies R.évolutionnaires I.maginé par
des C.hambristes E.xpérimentaux
On y trouve :
Un génie de l’orchestration, le bruit sourd d’un barreau de prison, des rythmiques basques de
zortzico, un anarchiste qui plante son drapeau noir, des effluves de guerre mondiale, un camion
nommé « Adélaïde », la mère Matrie, une oraison libertaire qui vocifère,
une passacaille qui s'entend passar
Avec :
Marie Salvat : violon, voix, ukulele, direction artistique
Sarah Margaine : piano, claviers
Alice Picaud: violoncelle
Lucas Henri: contrebasse, mandoline
Vladimir Médail: guitares,
Lucie Laricqingé son
Stan Delannoy: percussions, batterie
Alexis Morel: compositions, mise en scène
Lucas Henri, Marie Salvat+ le Collectif : arrangements
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